Bobby Fischer, le fou des échecs.
Robert James Fischer.

Bobby Fischer, le fou des échecs.

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Salut à tous !J'espère que vous allez bien ! Comme d'habitude : nouvelle article, et nouvelle mécanique ! Aujourd'hui on va parler d'un des joueur le plus génial des années 1900, connu pour sa victoire contre Boris Spassky. Son nom ? Bobby Fischer ! (Robert James Fischer). Halalaaaaa... comment ne pas connaître cet incroyable personne, qui à marqué l'histoire des échecs ? Doué d'un QI de 181 et d'une tactique sans limite : il étais déjà représentais, dès l'age de 13 ans, comme le joueur le plus prometteur de sa génération !

Bon, vous l'aurez compris : on va parler de la vie de cette incroyable joueur qu'était Bobby. Donc, sans plus attendre : commençons !

N°1 : "Premier pas d'un génie".

Comme certains doivent le savoir : Bobby Fischer est né le 9 mars 1943, à Chicago. Sa mère avait divorcé avec le père de Bobby lorsque ce dernier n'avait que deux ans. Ils déménagèrent  lui, sa mère (Regina) et sa sœur(Joan) dans l'Arizona. Ce ne fut que deux ans après qu'ils s'installèrent tous à Brooklyn. Alors, contrairement à ce qu'on pourrais s'imaginer : Bobby ne s'intéressa pas tout des suite à la théorie des échecs (c'était même un jeu qu'il ne connaissais pas bien, assez logique pour son âgé), ce fut sa sœur qui lui fit découvrir, un jour de mauvais temps, et qui lui proposa d'en faire une partie ou deux. Pour le jeune Fischer : ce jeu était un jeu comme les autres, rien de si incroyable. Mais lorsqu'il trouva un livre renfermant un tonne de parties joués par de grand maître, son avis sur le jeu commença progressivement à changer...    Très vite : il devint un pure accros au noble jeu, et parvint à battre sa grande sœur quelque parties plus tard. Il n'y avait plus un seul moment où il n'y était pas question d'échecs avec lui : il en parlais pendant les repas, dans son bain, et même (paraît-il) : pendant son sommeil !

A force de jouer, il était désormais capable de jouer sans avoir besoin d'un échiquier avec lui. Sa mère racontait beaucoup que "s'il elle lui enlevé l'échiquier des mains, il continuait de jouer dans sa tête !".

Dès l'age de huit ans : il intègre le club d'échecs de Brooklyn. Alors, contrairement à ce qu'on pourrait croire : Bobby Fischer ne connue pas un franc succès dès son arrivé dans le club, et il perdit beaucoup de partie. Tellement qu'il commençait à perdre espoir, et l'idée de jouer aux échecs ne l'amusait plus tellement qu'avant. Il pensait que : finalement, il n'était peut-être pas fait pour les échecs.

Heureusement : ce fut l'intervention de Carmine Nigro (président du club) qui fit changer d'avis le jeune Bobby Fischer. Il eu un rôle décisif dans l'apprentissage du jeu pour Fischer, et ce fut grâce au professeur Carmine que l'amour des échecs fut totalement éveillé en lui. Dès lors : Bobby consacra tout son temps libre aux échecs, et commençait lentement (mais surement) à progresser de plus en plus. Et c'est d'ailleurs contre le fils de son professeur que Bobby  gagna sa première médaille d'or, lors du tournoi des enfants (tournoi jeunesse). Ce fut pour lui comme un bonheur sans limite (et on le comprends !), il était fière de cette réussite. A partir de là : Bobby commença à perdre moins en moins, et il disputa plusieurs parties contre des maîtres... qui se firent bientôt humiliés par le jeune prodige !

Au bout d'un moment : Bobby, âgé de 14 ans désormais,  commença à s'ennuyer. Le club de Brooklyn ne pouvait plus lui faire disputer de folle partie, donc : il s'inscrivit au "Manhattan Chess Club" en 1956 (date de la célèbre "partie du siècle", que vous verrez un peu plus bas), fréquenté par les meilleurs joueur des Etats-Unis. Puis participa à un championnat "Open", et se glissa en 4ème place et, la même année, fut déclaré Champion junior des Etats-Unis.

Bon, c'est bien beau tout ça, mais Bobby ça lui plaît pas trop ! Il voit beaucoup plus grand, il souhaiterais disputer des parties encore plus incroyable... d'où son idée à participé au Championnat des Etats-Unis.

Au total : 8 parties gagnés, 5 parties nulles, et 0 défaite. Bobby, à l'âgé de 14 ans, était devenu Champion des Etats-Unis ! D'après moi sa plus belle partie fut celle qui joua contre James Sherwin.Pendant la partie : Bobby trouva un coup fantastique qui lui assura la victoire ! Pourrez-vous le trouver ?

Si vous avez réussi à trouver le coup gagnant : alors félicitation !

En voyant le coup : Df1 !!, James se rendit très vite compte que la partie était perdu pour lui car si : Txf1, Txf1+ ! Tf7, et se termine par : Ta8# (car bien sur la découverte Tf1+?, Rh8 !, et les blancs on de sérieux problèmes avec la menace d'un mat du couloir.).

Ainsi, étant devenu Champion du monde : Bobby continua sa quête de partie incroyable. A l'age de 16 ans par-exemple : il se confronta aux fort Grand Maître Svetozar Gligorić, qui était l'un des plus forts joueur de son temps. La partie qu'ils disputèrent engagea une Défense Sicilienne :

Le Yougoslave Svetozar Gligoric contre l'Américain Bobby Fischer. Source : www.echecs-photos.be

N°2 : La partie du siècle, et la marche d'un champion.

La partie du siècle, comme son nom l'indique, est l'une des parties les plus célèbres dans le monde des échecs. Elle est connue pour avoir marqué le 19ème siècles (grâce aux magazines spécialisés de cette époque), et surtout : c'est la partie la célèbre de Bobby. Son adversaire était Donald Byrne, un grand maître absolument redoutable (connu pour avoir mis la misère à Youri Averbakh, score 3-1, en 1954). La partie en question : la voici !

Ca4 !!

Nous arrivons au coup le plus incroyable de cette partie ! A première vu : ce coup n'est pas si incroyable (et même : pourquoi donner un Cavalier comme cela !). Mais en regardant de plus près...on remarque que le pion "e" n'est plus défendue. En faite : c'est un thème de déviation !

Si : Cxa4, Cxe4, Dxe7 (Dc1 ?, Da5+ ! Cc3, Fxf3, gxf3, Cxg5, et les blancs ont un pion en moins, plus une position désastreuse !), Da5+, Cc3, Tfe8, et la position du roi au centre est très dangereuse pour les blancs ! C'est pour cela que Fg5 n'était pas mieux que : Fe2 !, qui non seulement décloue le Cavalier, mais permet un petit roque qui mettra le roi blanc bien à l'abri, et donnerais la possibilité à la tour de ce joindre aux combat.

Mais bon, maintenant que vous avez compris : revenons-en à cette partie :

Le coup : Fe6 !!, est LE coup le plus célèbre de cette partie. Sacrifier sa Dame pour gagner l'avantage matériel et positionnel donna à Bobby un sacré succès (tu m'étonnes !).

Les quelques spectateurs encore réveillés dans la salle (car à la fin de cette partie il était bien minuit 12, tout de même !) applaudirent. Bon perdant : Donald Byrne serra la main du jeune Fischer. Même si cette partie a été perdu pour lui, il savait quelle serait l'une des parties qui traverserait les siècles... Et il avait bien raison ! Elle est encore considéré aujourd'hui comme une partie à absolument analyser en partie pédagogique.

Cette incroyable victoire fit dire à Mikhail Botvinnik (champion du monde du jeu d'échecs de 1948 à 1957, de 1958 à 1960 et de 1961 à 1963) :

"Il va falloir garder un œil attentif sur ce garçon".

Et il avait bien raison !

N°3 : En avant vers le titre mondial !

Reykjavik, 1972. En pleine "Guerre Froide". L'Union Soviétique, sur le trône de la meilleur puissance sur le noble jeu (et aussi tout les autres comme le poker, les dames, ect.) depuis 1948, est représentais cette année par le Goat des échecs (champion du monde en titre) qui est : Boris Spassky.

Surnommé "le match du siècle", c'est en effet l'un des matchs les plus télévisés au monde. Avec plus de 1 800 spectateurs présent dans l'arène de Laugardalsholl. Mardi 11 juillet, 17h (heure métropolitaine). Boris est le premier venue, applaudis par la foule. Il s'assit, et commence à réfléchir, avant de jouer : 1.d4, puis il attend son adversaire. L'arbitre Lothar Schmid (qui était un GM) enclenche alors la pendule.

Toujours rien.

Au bout d'un certain moment, le public s'impatiente : Et si Bobby ne venait pas ? Il avait déjà raté la cérémonie d'ouverture, en plus du tirage au sort sur les couleurs à prendre ! Il était aussi arrivé avec plusieurs jours de retard en Islande ! Alors serait-il encore indisponible pour cette fois ?

Selon Spassky, à ce moment, c'est que Bobby faisait exprès de venir en retard ! En effet il était réputé pour fuir les caméras et tout ce qui touchait à la photographie. Il aimait les parties où il n'était en aucun cas dérangeait par le monde extérieur.

Ah ! Le voila ! Vêtu d'un costume classe munit d'une cravate, il arrive en courant sur la scène, et ce fait applaudir par les spectateurs. Il regarde la position, et après une bonne minute, il joue : 1...Cf6. Après cela, il nota son coup comme à la normal, et jeta un coup d'œil dans la salle. Mon dieu !

Des caméras !

Furieux, il alla voir l'arbitre et commença à ce plaindre de leur présence, et demanda à ce qu'elle fussent enlevés. Naturellement, cela lui fut refusé. Pendant ce temps, imperturbable : Boris Spassky joua son coup : 2. c4.

N'ayant d'autre choix : Bobby joua à son tour :

Fxh2 ??

Incroyable ! Quel est cette erreur monumental d'un des meilleurs joueurs de son temps ? Très vite, certains spectateurs s'étonnent en remarquant ce coup : "Mais... qu'est ce que c'est que ce coup ?" "Il ne va pas perdre son fou ?". En faite l'erreur est tout simple : le fou est enfermé sur g3 ! Plus tard, cela fera dire à Garry Kasparov : "Il n'était pas préparé psychologiquement, c'est cela l'erreur !".

Bien sur, Boris Spassky ne manqua pas cette occasion unique :

Finalement, Bobby abandonne la partie.

Après cela, Bobby exigea la retraite total de tout les caméras, ce qu'il n'eut pas évidemment. Il ne se représenta alors pas à la seconde partie, offrant un point à Boris Spassky.

Mais ce dernier ce sentit vexé, pourquoi ? Par-ce qu'il pensait que Bobby ne se mettait pas à fond, et puis, cette histoire de déconcentrations dût des caméras l'agaçait. Selon lui : il n'avait "pas vraiment gagné". Pour lui : une vrai partie gagné, c'est lorsque l'adversaire met son plein potentiel sur le terrain (je parle de l'échiquier, pas de Rugby bien sur !). Il demanda alors de céder les demandes de Bobby pour refaire la partie. Boris ce vit alors voir la victoire volé par Fischer. Celui-ci termina sur le score de 12.5 à 8.5, et réalisa alors son rêve, depuis tout petit, de devenir "Champion du Monde" !

                                                  épilogue : et après ?

Bobby consacra tout sa vie aux échecs... et au bout d'un moment, un peu trop. Il passait 98% de son temps aux échecs, et commença peu à peu à se renfermer sur lui-même. En 1992, à Belgrade et Sveti Stefan, pendant les guerres de Yougloslavie, soit 30 ans après : une revanche entre lui et son adversaire de 1972 Boris Spassky fut organisé. Mais comme je vient de le dire : ce n'était plus le même. Déjà : lors de son voyage vers Reykjavik, il pensait que l'URSS allait bombarder l'avion dans l'unique but de le faire périr, pour ne pas qu'il participe au match.

Bon, là vous avez compris : il a complétement pété un boulon.

Et puis autre chose se sont passé : il commençait, par exemple, à vérifié qu'aucune caméra ne l'espionné dans sa chambre d'hôtel (il avait vraiment un problème avec les caméras, lui ! Si cela se trouve, ils leurs devait de l'argent...), il se fit enlevé des plombages, pensant que des appareils pourraient lui contrôler le cerveau... et il devint admirateur d'Hit**r ! C'était devenue un antisémite incontrôlable, malheureusement. Il fit d'autres choses absolument inimaginables, mais je préfère en rester là, cela vaut mieux.

Contraint de fuir son pays (en raison d'une violation de l'embargo) il partit en Hongrie (1993-1999), puis au Japon (janvier 2000-Mars 2005) avant de s'installer en Islande, à Reykjavik, au il mourra en mars 2008.

                                                             Conclusion

Malgré sa fin assez rude, Bobby Fischer restera l'un des joueur qui a marqué l'histoire des échecs. Il a prouvé que, même en perdant beaucoup de parties, il a su montré que : "s'il on veut gagner, il faut déjà aimer notre passion, même si l'on pense que c'est impossible de progresser".

Le monde est remplie de génies en tout matière. On peut devenir comme eux, mais ils faut déjà aimer à fond nos hobbies. Bobby a su comment bien jouer grâce à l'amour que son professeur (Carmine Nigro) portait sur ce jeu. Parfois, il suffit juste d'aimer, et cela suffit pour allumer le feu de la passion.

                                                                   FIN

Voila, c'était tout pour aujourd'hui ! J'espère que mon article vous a plu (comme d'habitude). Dites-moi dans les commentaires ce que vous en avait pensé et, aussi, si vous avez une anecdote folle de Bobby, n'hésitez-pas : envoyez-la moi !

Franchement : écrire une partie du parcours de Fischer était une véritable joie, mais aussi un problème ! En effet : j'étais tellement concentré sur l'article que je me suis carrément reçu un vêtement en pleine figure,lançait par ma mère, pour que je vienne manger (mon dieu qu'elle en avait marre !). Donc je me suis battu comme un fou pour écrire tout ça, alors pas de plaintes inutiles !

Bon allez, sur ceux je vous laisse : à plus !