L'histoire des échecs

L'histoire des échecs

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Salut ici on parlera de l'histoire de ce beau jeu d'échecs                                                                                

Qui a inventé les échecs, quand, où, comment, pourquoi ?

L’origine du jeu d’échecs reste un sujet controversé. En effet, comme l'écrit Richard Eales dans son livre Chess, The History of a Game7, la recherche des origines des échecs est similaire à la recherche du « chaînon manquant » dans l'évolution humaine.

Les premiers échecs se jouaient donc très probablement à deux joueurs. Mais où et quand sont-ils apparus ? Les échecs sont assurément un jeu asiatique et trois ensembles géographiques posent leur candidature au titre de berceau du roi des jeux. Ces trois ensembles sont eux-mêmes très vastes :

  • L’Inde du Nord, du Cachemire à la haute vallée du Gange, en passant par le Sind et le Pendjab, le bassin de l’Indus (aujourd’hui largement au Pakistan).
  • La Chine historique, c’est-à-dire le bassin du Huang He (fleuve Jaune) et peut-être celui du Yangzi Jiang, plus au sud.
  • La grande sphère iranienne entre les deux, les pays traversés par l’antique Route de la soie : la Perse mais aussi le Gandhâra, la Bactriane, le Khwarezm, la Sogdiane, la Sérinde, soit l’Asie centrale de l’Iran et de l’Afghanistan au Xinjiang. Linguistiquement et culturellement, ces régions se rattachaient à la sphère iranienne.                                                                                                          

    Anciens textes

    En matière de témoignages écrits, la Perse présente les arguments les plus forts avec les trois plus anciens textes connus et reconnus. La revendication indienne s’est érodée par rapport à ce que l’on croyait il y a cent ans, nous laissant une seule source antique, opaque et allusive. La Chine n’offre que des témoignages tardifs, les premières traces remontent en 800.

     

    Textes persans : le chatrang

    Le jeu d'échecs entre dans l’Histoire au cœur de l’Iran médiéval en opposant déjà deux armées de seize pièces. Trois textes rédigés en pehlevi (moyen persan) montrent que les échecs étaient connus dès l’an 600 en Perse. Le premier est le Wizârîshn î chatrang ud nîhishn î nêw-ardakhshîr (L’Explication du chatrang et l’invention du nard). Écrit vers l’an 600, il décrit l’arrivée des échecs à la cour des empereurs Sassanides avec une ambassade d'un roi de l'Hind (Sind actuel, sur les berges de l'Indus), leur décryptage et l’envoi en retour du Takhteh Nard (un ancêtre du backgammon) au roi indien qui sera incapable d’en percer le mystère, et devra se résoudre à verser un tribut au Roi des rois iranien. Les détails fournis par ce texte originel ont attiré l’attention des historiens. Les six types de pièces sont déjà nommés et certaines se trouvent grossièrement décrites. Le deuxième texte, le Kârnâmag î Ardakhshîr î Pâbagân (Le livre de geste d’Ardakhshîr fils de Pâbag), composé sous Khusraw II (590-628) était une épopée à la gloire d’Ardakhshîr, le fondateur de la dynastie. Le troisième, le Khusraw î Kawâdân ud Rêdag (Khusraw fils de Kâwâd et son page), détaillait l’éducation des jeunes princes. Ces œuvres passaient en revue les arts en faveur à la cour et le chatrang figurait en bonne place, aux côtés du chôbagân (le polo), du dressage de chevaux et du nêw-ardakhshîr (le Takhteh Nard). Les nobles persans tenaient les échecs en haute estime.

     

    Inde

    Contrairement à ce que l’on pourrait attendre, l’Inde n’est pas aussi riche en témoignages. Certes, ashtâpada et chaturanga sont deux mots sanskrits très anciens souvent associés aux jeux. Le premier, signifiant littéralement « huit pieds », apparaît pour la première fois dans un texte bouddhiste daté d’entre le ive et le iiie siècle av. J.-C. : le Vinayapitaka. Cependant ce n’est pas encore d’échecs qu’il s’agit mais d’un jeu de dés sur plateau. De même, le mot chaturanga figure dans les épopées classiques comme le Râmâyana, composées avant notre ère, mais il désigne alors un terme militaire s’appliquant à la quadruple constitution de l’armée (infanterie, cavalerie, éléphants et chars). En outre, les premières références autrefois reconnues pour les échecs en Inde se trouvent démenties ou contestées aujourd’hui. Plus aucun historien ne reconnait d’allusion aux échecs dans le Vâsavadattâ de Subandhu, écrit vers 620. Seul, le Harshacharita, histoire officielle du roi Harsha de Kânnauj, écrite peu après 643 par le poète Bâna, conserve encore quelque crédit. Bâna louait la paix prévalant sous le règne de ce grand roi bouddhiste : « Sous ce monarque, […] les seuls combats de rois étaient ceux des sculpteurs d’argile ; seules les abeilles se querellaient pour collecter la rosée ; les seuls pieds coupés étaient ceux des mesures, et seulement de l’ashtâpada on pouvait apprendre les positions du chaturanga, on ne coupait pas les membres des condamnés… ». Tout se lit à double sens. Chaturanga renvoie à l’armée quadripartite mais aussi, peut-être, au jeu d’échecs. Cependant, tous les experts ne sont pas convaincus par cette interprétation car il en existe d'autres.

    Curieusement, alors que l’Inde classique possède une très riche littérature où les mentions de jeux de dés sont fréquentes, la prochaine allusion ferme (mais brève) aux échecs ne se trouve que vers 850 au Cachemire avec le Haravijaya (La victoire de Shiva) de Ratnâkara, et la première description complète n’intervient qu’au xiie siècle avec le Mânasollâsa du roi Someshvara III. À cette date, les Arabes ont déjà tout écrit.

    En Europe, il faut attendre 1694 pour que l’orientaliste anglais Thomas Hyde établisse l’origine indienne du jeu. Son traité, imprimé en latin sous le titre Mandragorias seu Historia Shahiludii8, reproduit les pièces typiques du canon perse.

    Chine : les ancêtres du xiangqi[modifier | modifier le code]

    En Chine, les sinogrammes xiang et qi, déjà associés dans le sens d’un jeu, figurent dans des textes très anciens comme le Zhaohun (Le rappel de l’âme), un poème de Song Yu présent dans le Chuci, recueil du iiie ou iie siècle av. J.-C., et dans le Shuo yüan du ier siècle av. J.-C.. On ignore cependant de quel jeu il s’agissait. Au vie siècle apr. J.-C., un xiangxi apparaît dans certains livres comme le Xiangjing (Classique du jeu des symboles) attribué à l’empereur Wu (Zhou du Nord). Cet ouvrage a été perdu mais sa préface, écrite par Wang Bao († 576) nous est parvenue. On y découvre la description énigmatique d’un jeu astrologique. Ce xiangxi pourrait être lié au mystérieux liubo, jeu de course apprécié en Chine sous les Han mais dont les règles sont aujourd’hui perdues. La relation avec le xiangqi actuel demeure complètement inconnue. Rien ne prouve que ce jeu céleste corresponde aux échecs. Mais personne ne peut affirmer qu’il ne s’agissait pas des échecs. Cette question reste sans réponse. L’existence du xiangqi devient indiscutable avec la parution du Xuanguai lu, un recueil de fables écrit par le ministre des Tang, Niu Sengru à la fin du viiie siècle. Dans l’une d’elles, le héros Cen Shun aurait rêvé d’une bataille à venir. Au lendemain de la victoire, ses proches pénètrent dans sa chambre et y trouvent une vieille tombe. Ils l’ouvrent et découvrent un échiquier dressé avec des pièces d’or et de bronze.

     

    L'archéologie[modifier | modifier le code]

    Les plus anciennes pièces d’échecs connues sont les sept qui ont été trouvées en 1977 à Afrassiab, près de Samarcande en Ouzbékistan. Il s’agit de petites figurines en ivoire, hautes de 3 à 4 cm : deux soldats à pied portant une épée et un bouclier, un cavalier pareillement armé, un éléphant monté et un homme chevauchant une sorte de fauve, deux chariots très différents l’un de l’autre, l’un étant probablement « royal ». Ces pièces furent datées du viie siècle, en tout état de cause d’avant 712 à cause de la présence d’une pièce de monnaie dans la même couche des fouilles.

    Certains archéologues britanniques affirment avoir découvert en 2002 une pièce plus ancienne encore, datant du vie siècle apr. J.-C. à Butrint, au sud de l'Albanie. Cette découverte n'est toutefois pas appuyée par toute la communauté scientifique10.

    D’autres pièces semblables les ont rejointes, en provenance elles aussi des villes étapes de l’antique route de la soie. Cette route fameuse traversait des régions où vivaient à cette époque des peuples parlant majoritairement des dialectes iraniens. Sogdiens, Korasmiens et Bactriens en particulier contrôlaient le commerce avec des postes avancés jusqu’en Chine. La route de la soie était l’artère principale canalisant tous les échanges. L’Inde, en revanche, a laissé très peu de témoignages archéologiques. Il est vrai que le climat humide et l’utilisation de matériaux périssables rendent les fouilles moins fructueuses. Les plus anciennes pièces de xiangqi connues ressemblent fortement à celles d’aujourd’hui. Les plus antiques remontent à la dynastie des Song du Nord vers 1100. Mais la ressemblance avec des pièces de monnaie est si forte qu’on peut craindre que des pièces de xiangqi, isolées, abîmées, usées, aient été prises pour telles par des collectionneurs, ou pillées.

     

    Quel scénario pour une naissance ?[modifier | modifier le code]

    La théorie dominante attribue la naissance des échecs à l’Inde du Nord, vers l’an 500. Ils se seraient d’abord diffusés en Asie centrale, puis en Chine, suivant la route empruntée par le bouddhisme. Cette hypothèse est séduisante. Elle conserve toute sa crédibilité et sa vraisemblance, mais elle peine à tout expliquer. En effet, la majorité des traces historiques connues à ce jour incline plutôt à placer la naissance des échecs en Asie centrale, entre Iran oriental, Afghanistan, Pakistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan, Kirghizistan, Turkestan oriental, bref, tous ces pays qui, à cette époque reculée, se rattachaient à l’Empire sassanide ou, tout au moins, se trouvaient habités par des peuples parlant majoritairement des langues iraniennes. Les recherches n'ont pas permis — à ce jour — d'amener des éléments concrets comparables pour l'Inde. Mais il reste une sérieuse objection : plusieurs caractéristiques des échecs chinois, le xiangqi, paraissent plus primitives que celles des échecs primitifs indo-persans (chatrang, chaturanga). L’exploitation des sources archéologiques et le déchiffrement des textes anciens sont loin d’être achevés en Chine, et des découvertes ultérieures balaieront peut-être les idées établies aujourd’hui. Qui plus est, l’énigme obéit peut-être à un schéma plus complexe d’influences multiples et superposées entre les civilisations et leurs jeux.

    Le berceau des échecs se cache encore quelque part en Asie.

       

    Les échecs dans le monde arabe : le shatranj[modifier | modifier le code]

    Lorsque les Arabes envahissent la Perse, ils adoptent le Chatrang sous le nom de shatranj. Les échecs connaissent alors un développement remarquable. C’est au cours des ixe et xe siècles qu’apparaissent les premiers champions et les premiers traités. Les pièces sont stylisées en raison de l’interdiction de représenter des êtres animés11. On retrouve alors :

    • le roi (du persan Châh, c'est lui qui donne son nom au jeu) se déplace d’un pas dans toutes les directions ;
    • le conseiller (du persan Farzin ou Vizir) dont le mouvement est limité à une seule case en diagonale ;
    • l’éléphant (Fil, forme arabisée du mot persan Pil, cf. sanskrit pīlu) avec un déplacement correspondant à un saut de deux cases en diagonale ;
    • le cheval (en arabe Faras, en persan Asp : cheval), identique au cavalier moderne ;
    • le Roukh, la tour (du persan Rokh : tour), semblable à la tour actuelle.
    • le soldat (en arabe Baidaq, forme arabisée du mot persan Piâdak : piéton, cf. sanskrit padāti : piéton, fantassin), l’équivalent du pion, mais dépourvu du double pas initial.

    (Le Roukh était parfois représenté comme un char de guerre. Les Arabes y voyaient un général commandant l’armée. Mais son sens littéral reste obscur. Il semble que pour les Arabes, ce mot n’avait pas d’autre sens que celui de désigner cette pièce au Shatranj, un peu comme le mot rook pour les anglophones aujourd’hui. Le lien étymologique avec le sanskrit ratha : char est peu évident. le mot proviendrait probablement du persan rokh : tour.)

     

    Arrivée en Europe et évolution

    Le jeu d'échecs arrive sans doute en Europe par l’Espagne musulmane aux alentours du xe siècle, ou par l’Italie du sud (Sicile), puis progresse dans toute l'Europe à partir du xie siècle12. Une légende a longtemps attribué un jeu d'échecs à Charlemagne qui l'aurait reçu de la part du calife Hâroun ar-Rachîd, mais dont on pense aujourd'hui qu'il fut fabriqué près de Salerne à la fin du xie siècle13. Le poème latin Versus de Scachis écrit à la fin du xe siècle contient les premières règles écrites en Europe14. En 101015. Une mention du jeu a été trouvée dans un testament du comte d'Urgel, en Catalogne16.

    Le jeu d'échecs est alors souvent pratiqué à l'aide de dés17 ce qui provoque sa condamnation par l’Église au Concile de Paris de 121218, au même titre que tous les jeux de hasard. Saint Louis reprend cette interdiction dans sa Grande ordonnance de 1254 : « Nous voulons et établissons que tous nos prévôts et nos baillis s’abstiennent de prononcer nulle parole qui tourne au mépris de Dieu, de Notre Dame et tous les saints, et qu’ils se gardent du jeu des dés et des tavernes »19. Cette interdiction est peu appliquée, la popularité des échecs atteint son apogée entre le xiie siècle et le xve siècle : faisant partie intégrante de l’éducation du futur chevalier, le jeu se répand également dans le milieu de la bourgeoisie à partir du xive siècle20.

    L’échiquier s'occidentalise au milieu du xiie siècle, les pièces devenant plus mobiles probablement en lien avec le développement de la poudre à canon qui rend l'artillerie des champs de bataille plus puissante21 :

    • le plateau devient bicolore avec les cases rouges et noires (qui deviendront plus tard blanches et noires) ;
    • le vizir devient fierge (ou vierge), puis reine ou dame (il est difficile de déterminer lequel des deux termes prévalait — sans doute étaient-ils utilisés indifféremment) ;
    • l'éléphant (al fil en arabe, qui reste alfil en espagnol aujourd'hui) devient aufin, puis fol ou fou en français ;
    • le roukh arabe devient roc (ce nom donnera rook en anglais, le verbe « roquer » en français et désignera la tour d'échecs en héraldique), puis tour vers la fin du xiie siècle (les tours de guet étant souvent placées en hauteur)
     

    La Renaissance et les règles modernes

      

    Dans certaines régions d'Europe, le double pas initial du pion est pratiqué. Certaines règles permettent au roi ou à la reine (ou dame) d'effectuer un saut à deux cases (sans prise) à leur premier mouvement. Ceci constitue la différence principale avec les règles du Shatranj des pays musulmans23. Mais l’évolution la plus importante a lieu à la fin du Moyen Âge, après 1470, en Espagne ou en Italie, lorsque les mouvements limités de la reine (ou dame) et du fou sont remplacés par ceux que nous connaissons actuellement23.

    Les joueurs de cette époque nomment ces nouvelles règles : « eschés de la dame » ou « jeu de la dame enragée »24.

    Les plus anciens manuscrits conservés relatifs à ces évolutions sont le manuscrit de Göttingen et le Scachs d'amor. Le premier traité imprimé reflétant ces innovations est généralement attribué à Francesc Vicent, publié en 1495 à Valence, mais il est aujourd'hui perdu. Le deuxième, attribué à Lucena, nous est parvenu.

    Pour parer aux effets dévastateurs des pièces aux pouvoirs renforcés, le roque est inventé vers 1560 et, progressivement, il remplace le saut initial du roi ou de la reine (la dame) qui deviennent obsolètes23. On peut considérer que les règles du jeu moderne sont à peu près établies vers 1650. Si les premiers livres traitant des échecs remontent à l'époque arabe (dans le Kitab-al-Fihrist d'Ibn al-Nadim), la stabilisation des règles en Europe donne naissance à une littérature théorique très riche et on observe notamment l'élaboration des premiers systèmes d'ouverture.                               

    L'époque moderne et contemporaine

    François-André Danican Philidor publie L'Analyse des Echecs25 en 1749, un des premiers traités d'échecs en langue française et un classique du genre.

    L’aspect physique des pièces le plus courant aujourd’hui, le style « Staunton », date de 185026. C’est également durant la seconde moitié du xixe siècle qu’émergent les échecs modernes. Les premières compétitions internationales ont lieu, les progrès théoriques de l’art de la défense mettent un terme à l’ère romantique des échecs[réf. nécessaire].

    Au xxe siècle, l’URSS, sous l'impulsion de Nikolaï Krylenko, fait une promotion très active du jeu, le considérant comme un excellent outil de développement intellectuel. C’est, en outre, une vitrine de la formation intellectuelle soviétique qui permet à l'URSS de dominer largement une discipline prestigieuse.

    Durant la guerre froide, Bobby Fischer, le premier Occidental à défier les Soviétiques au plus haut niveau, puis Viktor Kortchnoï, dissident Soviétique qui parvint deux fois en finale du championnat du monde, donnent à cette compétition une véritable dimension politique. Plus tard, les tensions entre conservateurs russes et partisans de la perestroïka se sont cristallisées autour de l’affrontement entre Anatoli Karpov et Garry Kasparov.

    À la fin du xxe siècle, la confusion concernant le titre de champion du monde amène l’attention médiatique à se concentrer sur l’opposition entre l’humain et la machine, comme en témoigne le retentissement médiatique des matchs entre Kasparov et Deep Blue. Les femmes font également leur apparition au plus haut niveau dans un domaine longtemps réservé de fait aux hommes. Ainsi, dans les années 2010, Judit Polgár a figuré parmi les trente meilleurs joueurs mondiaux du classement de la Fédération internationale des échecs et est même arrivée 8e en janvier 200427.

    Depuis janvier 2000, les échecs sont devenus, en France, un sport reconnu par le ministère de la Jeunesse et des Sports28. De nombreuses compétitions sportives sont organisées dans le monde entier. Depuis le début de l'année 2008, l’entrée de ce sport aux Jeux olympiques est discutée29.

    Depuis 2013, le champion du monde est le Norvégien Magnus Carlsen qui a succédé à l'Indien Viswanathan Anand.

    En 2021, le Franco-iranien Alireza Firouzja, âgé de 18 ans, devient le plus jeune joueur à obtenir un score Elo supérieur à 2 800 points battant le précédent record de Magnus Carlsen de plus de cinq mois.                                                                                                                                               Fin